Les pro-avortement critiquent Trudeau parce qu’il restreint le débat sur l’avortement

Rédigé par Johnathon Va Maren pour LifeSiteNews

Traduit par Marie Dupis pour Défenseurs De La Vie

La semaine dernière, ma collègue Oriyana Hrycyshyn débatait contre l’avorteur de grossesses avancées, Dr. Fraser Fellows de London, Ontario, à un débat organisé par Lindsay Shepherd du ‘Laurier Society for Open Inquiry’ et animé par Barbara Kay, du ‘National Post’. 

La salle de l’université Laurier était remplie, et heureusement, ceux qui espéraient que le débat soit annulé n’ont pas réussi à y arriver. Les policiers et la sécurité du campus étaient prêts à s’assurer que le débat aurait lieu. 

J’ai vu Dr. Fraser Fellows débattre plusieurs fois, alors il n’y avait rien de particulier dans ce débat. Il dit que c’est la société qui dicte la morale et que, aussi longtemps qu’il existe un consensus pro-choix, il continuera à pratiquer des avortements – jusqu’à 33 semaines et 6 jours. 

Oriyana a montré des photos de bébés prématurés et une vidéo mettant l’accent sur la violence des procédures abortives dans lesquelles Fellows se spécialise. Même si plusieurs personnes pro-choix croient que les photographies de victimes d’avortement sont falsifiées, Fellow a lui-même confirmé que les photos de ces victimes sont une représentation exacte du travail qu’il fait. 

Par contre, ce qui m’a étonné de ce débat sont deux des affirmations que Fellows a faites.

Après que Barbara Kay ait introduit le débat, où elle a dit que souvent, les gens croient qu’elle est du côté des pro-vie simplement dû au fait elle a l’habitude de défendre ceux qui sont censurés ou réduits au silence, Fellows a commencé son discours avec une phrase semblable à Kay.  

‘Je suis au courant que notre leader canadien, Mr. Trudeau, tente de limiter les débats sur l’avortement’ dit-il. ‘Évidemment, je pense que c’est une sérieuse lacune de sa part et de son gouvernement’. 

On ne s’attendait pas que Fellows s’opposerait au premier ministre sur ce sujet, et je dois avouer que je me suis fait surprendre. Trudeau n’a pas cessé de persécuter les canadiens pro-vie, que ce soit au travers des politiciens, des médias – qui aiment bien dénigrer les pro-vie – et des groupes religieux de toutes sortes. Mais cela devrait être un nouveau terrain pour Trudeau : Quand un avorteur même de grossesse avancée pense que les tentatives publiques d’éliminer les débats sur l’avortement sont ‘une sérieuse lacune’, il faut comprendre que le consensus a peut-être été mal jugé. 

La deuxième affirmation de Fellows a faite était aussi intéressante. ‘Je suis un ardent avocat de la liberté d’expression et de protestation,’ dit-il. ‘Je ne veux pas parler du droit de la femme de choisir, mais plutôt de la société qui n’aide pas à prévenir, d’abord et avant tout, la plupart des avortements. Ce que je veux dire par là c’est qu’on a l’infrastructure et les moyens financiers et théoriques pour réduire de façon significative le taux d’avortement.’ 

Cela nous rappelle clairement que des gens, comme Joyce Arthur, du ‘Abortion Rights Coalition of Canada’ (qui a légitimé la violence envers les pro-vie), essaient de répandre l’idée que ‘l’avortement est une bonne chose, et que le droit à l’avortement devrait être célébré’.  Fellows dit plutôt que la société devrait essayer de réduire drastiquement le nombre d’avortements. Si l’avortement était une bonne chose, pourquoi ferait-on cela? Si l’avortement n’impliquait pas une grave décision d’ordre moral, pourquoi s’inquiéterons-nous du nombre d’avortements, et encore plus, pourquoi dépenserions-nous des montants d’argent énormes pour dissuader les femmes de faire ces choix?

Dr. Fraser Fellows pratique l’avortement depuis que cela est devenu légal. Il a vu le côté sauvage de ce qu’est l’avortement – il et ne pense pas que l’avortement soit une bonne chose. En fait, il pense que notre société est gravement négligente de ne pas essayer davantage de réduire le taux d’avortement. Encore plus, il pense que notre gouvernement libéral est à côté de la traque dans ses tentatives de censures face aux pro-vie. Peut-être que les pro-avortement extrémistes du Canada, qui croient que les débats sont une chose terrible, et que l’avortement est une chose merveilleuse, devraient écouter quelqu’un qui est de leur côté du débat.

Je ne m’attendais certainement pas à entendre ces choses de la part d’un avorteur de grossesses avancées.