Encouragés à avorter leur fille à cause d’un diagnostic prénatal troublant, les parents d’Eliana optent plutôt pour la vie


Écrit par Laura pour Life Defenders 
Traduit par Marie-Anne Dupuis pour  Défenseurs De La Vie
Je m’appelle Laura et je suis la mère d’Eliana. C’était de 4 janvier 2017. Un an plus tôt, je pleurais abondamment, assise dans une chambre d’ultrason, après qu’on m’ait dit qu’Eliana avait peu de chance de survivre

J’étais enceinte de 21 semaines et on a aperçu, au cours d’un examen routinier, que mon bébé avait le bec-de-lièvre, ce qui nous guida vers un spécialiste. Concernant le bec-de-lièvre, Zach et moi avions déjà trouvé un merveilleux chirurgien dans la région de Tampa

Nous espérions bien que cette condition de notre fille ne viendrait pas sur le sujet, puisque ce problème serait facilement résolu. Mais on nous appris plutôt une des pires nouvelles que de futurs parents puissent entendre. Sans hésitation, la spécialiste nous révéla que notre bébé avait plusieurs défauts et des signes évidents de la Trisomie 18 (T18), aussi connue sous le nom du Syndrome d’Edwards. Elle l’avait souvent vue et elle expliqua, sure d’elle-même, que dans 95% des cas, ces bébés sont mort-nés ou meurent peu de temps après. Elle ajouta que même si notre bébé tombait dans le 5% des survivants, elle aurait de sévères déficiences mentales et n’aurait aucune qualité de vie quoiqu’il en soit.


À un certain point, elle dit : « Les handicaps sont si sévères qu’il n’y a aucune indépendance possible pour les enfants atteints de la T18. Il n’y a même pas dJeux Para Olympiques pour eux »

Elle n’avait aucun espoir et ne nous donnait aucune suggestion de ce qui pourrait être fait à la naissance pour sauver la vie de notre enfant. Elle s’est excusée poliment de nous apporter de si mauvaises nouvelles et nous demanda d’opter pour l’avortement le plut tôt possible, avant que la grossesse soit trop avancée pour être légalement possible de le faire.

Nous sommes les deux contre l’avortement et même si ces nouvelles nous terrifiaient, cela n’était pas une option pour nous. C’était notre petite fille. Nous allions continuer à trouver de la joie à la sentir bouger en moi, tout en souffrant de savoir que nous pourrions la perdre à cause de la T18. Nous allions chérir tous les précieux moments de sa vie que le Seigneur nous accorderait. Nous étions troublés, accablés, affligés, mais nous n’allions pas mettre fin à cette vie que Dieu nous avait confiée. 

Ça nous a pris 10 jours angoissants avant de recevoir les résultats concernant la T18. Notre spécialiste nous expliqua que, malgré les marqueurs évidents qu’elle avait vus, Eliana n’avait pas la T18.

Notre joie fut de courte durée, car elle s’empressa de nous dire que le diagnostic était mauvais. « Elle pourrait tout de même mourir », dit-elle. J’ai passé les derniers mois de la grossesse allant d’un spécialiste à l’autre, d’un diagnostic à l’autre, qui se contredisaient l’un l’autre. 

Un autre spécialiste demanda si nous avions les deux un emploi, car Eliana aurait de grands besoins médicaux, et il nous suggéra lui aussi de terminer la grossesse par l’avortement. 

Nous étions abasourdit de l’aisance avec laquelle les médecins suggéraient l’avortement quand un bébé ne rentrait pas dans les standards de perfection ou s’il pourrait nécessiter des soins médicaux spéciaux. Nous ressentions que les médecins faisaient tout pour nous convaincre que la vie de notre bébé ne valait pas la peine d’être vécue. 

Je ne prétendrai pas que ces mois furent faciles, ni avant la naissance, ni après. Quand notre fille est née, on la diagnostiqua avec le Syndrome de DiGeorge, ce qui a causé le bec-de-lièvre, le Spina-bifida et le CIV (un trou au cœur). Eliana a subit 4 chirurgies et ce fut l’année de notre vie la plus difficile et éprouvante, mais si nous avions su ce que cette dernière année nous aurait apporté, et avoir eu le choix, nous l’aurions humblement et joyeusement acceptée. 



Dieu nous a fortifiés grâce à cette précieuse petite vie qu’Il nous a confiée et pour laquelle Il a un plan merveilleux. Aussi difficile que ce temps passé à l’hôpital a été, je peux dire avec assurance que cela a été enrichissant en tous points de vue. Pendant que je la regarde dormir dans son berceau, je ne peux qu’être reconnaissante de cet épisode de notre vie. Nous glorifions Dieu pour notre petit miracle. Elle est notre adorable Eliana et nous nous réjouissons pour sa vie et nous sommes fiers d’être ses parents.

Avec cette nouvelle année qui débute, nous sommes dans l’action de grâce! Le premier diagnostic était erroné. Eliana se porte bien intellectuellement, et nous prions qu’elle continue à bien aller. Les mois à venir seront remplis de visites médicales et de nuits à l’hôpital, et certaines facettes de son diagnostic de disparaitront jamais, car cela fait partie de qui elle est. Nous prions qu’elle accepte sa vie telle qu’elle est, comme nous l’avons fait, et que cela la rende forte et courageuse; qu’elle ait confiance que le Père Éternel l’a créée minutieusement, merveilleusement et parfaitement.

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